Début de saison mitigé pour le Drakkar de Baie-Comeau à domicile face à l’Océanic de Rimouski. La troupe de Jon Goyens a remporté le premier match par la marque de 2-1 en fusillade vendredi, avant de s’incliner 5-3 samedi.
Dans la première rencontre, on peut dire que le Drakkar méritait les deux points. Bien que la cohésion ne fût pas au rendez-vous de part et d’autre, les baie-comois ont obtenus plusieurs chances de marquer qui n’ont pas toujours abouti en lancers au filet. De l’autre côté, les hommes de Serge Beausoleil ont connu une meilleure 3e période et obtenu plus de lancers au but que les locaux, mais relativement peu de chances de marquer. Le portier d’office pour le Drakkar, Lucas Fitzpatrick, n’a pas vraiment eu à se signaler. Au cours de cette première joute, les rimouskois ont eu beaucoup de difficulté face à l’échec avant et à l’unité de désavantage numérique de leurs opposants.
Pour le second match, il y a peu de comparaison à faire avec celui de la veille. Après une première période de 30 lancers, l’Océanic domine complètement le Drakkar en 2e. L’équipe de toute une région a nettement l’avantage au niveau du temps de possession, des tirs au filet et surtout des buts : ils marquent trois fois sans riposte pour porter la marque à 4-1. Bien que les nord-côtiers reviennent de l’arrière et inscrivent deux buts en troisième, l’Océanic leur donne un coup dur en fin d’engagement avec un cinquième filet et concrétiser la victoire. C’est Dakota Lund-Cornish qui défendait le filet du Drakkar pour cette deuxième partie. Malheureusement, l’expérience ne fut pas aussi concluante qu’avec Fitzpatrick la veille. Selon Jon Goyens, le portier néo-écossais s’en voudra certainement sur au moins deux buts, ayant plutôt mal paru à quelques occasions. On ne peut lui attribuer le fardeau de la défaite et le jeter sous l’autobus, mais il n’a pas été en mesure de faire la différence dans le match.
Au cours de la fin de semaine, le Drakkar a relativement bien joué dans l’ensemble, mais les résultats n’ont pas vraiment été au rendez-vous, surtout offensivement. L’équipe a été en mesure de créer beaucoup de belles occasions de marquer, mais on a pu remarquer un important manque de finition: bâtons qui fendent l’air, rondelles sautillantes, tirs de la zone payante qui ratent la cible, etc. La cohésion n’est pas toujours là en début de saison, mais disons que l’absence de Nathan Légaré est apparente, surtout sur l’attaque à cinq. D’ailleurs, le Drakkar n’a marqué qu’une seule fois en dix occasions sur le jeu de puissance au cours de la fin de semaine. La rondelle bougeait bien, mais encore une fois, c’est le manque de finition qui empêchait de concrétiser. Inversement, aucun but n’a été accordé en huit occasions à court d’un homme.
Le Drakkar poursuivra sa saison sur la route le 27 septembre à Gatineau pour l’ouverture locale des Olympiques, avant de jouer à Sherbrooke le 29.
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