Après 9 matchs, la formation de la Côte-Nord présente l’un des pires débuts de saison de son histoire. La fiche des hommes de Jean-François Grégoire : 1 victoire, 6 défaites et 2 défaites en bris d’égalité, bon pour le 18e et dernier rang du circuit Courteau. Après ces quelques semaines, le portrait commence à se dessiner tranquillement. À moins d’un revirement drastique, le Drakkar fera partie des quelques équipes qui lutteront afin de ne pas terminer parmi les deux dernières équipes au classement, les excluant des éliminatoires.

Au cœur d’une séquence de 7 matchs sans victoire, le Drakkar vient toutefois d’entrer dans une partie du calendrier qui pourrait lui être un peu plus favorable. De la fin octobre à la fin novembre, les circonstances pourraient aider à redresser le navire. 

Au cours de cette période, le Drakkar jouera 7 de ses 15 parties, soit environ la moitié, contre des équipes qui sont actuellement aussi dans le troisième tiers du classement (positions 13 à 18). Si on compte les matchs joués la semaine dernière, cela inclut deux matchs contre Victoriaville (17e), deux contre Moncton (15e), deux contre Gatineau (14e) et un contre Cap Breton (13e). Autrement, on retrouvera également un affrontement contre Saint John (11e, fiche de ,500) et deux contre Drummondville (8e, contre qui le Drakkar a perdu 2-1 en prolongation la semaine dernière). À l’opposé, le Drakkar affrontera Québec (1er) et Bathurst (4e) deux fois chacun, en plus d’un match à Shawinigan (3e) la semaine dernière (défaite de 3-1).

Autre argument en faveur des nord-côtiers, 6 des 9 matchs disputés jusqu’à maintenant étaient à l’étranger. Sans être constamment à la maison, on y sera plus souvent prochainement.

Ces semaines à venir sont une occasion pour le Drakkar de se sortir de sa torpeur. Quand une équipe est dernière au classement, on s’entend qu’il n’y a aucun match qui est facile. Néanmoins, il n’est pas faux d’affirmer que les chances de victoires sont meilleures contre une mauvaise équipe que contre une bonne, peu importe à quel rang on se trouve. 

Finalement, le Drakkar jouera probablement une partie de sa saison pendant ces 15 matchs. Cette opportunité est en fait une arme à double tranchant. Ces affrontements sont ce qu’on appelle souvent des «matchs de 4 points». Des matchs qui servent à rattraper ou distancer considérablement une équipe au classement. Qui plus est, les adversaires mentionnés plus haut sont des équipes contre qui le Drakkar ne joue pas beaucoup dans une saison. Normalement entre 2 et 4 parties. Il n’aura donc pas un tas de chances pour rattraper ceux qui le précèdent.

Si les nord-côtiers réussissent à remporter leur part de ces matchs, ils vont non seulement prendre un peu de confiance, mais aussi rattraper leurs adversaires au classement, resserrer le tout et pouvoir bâtir sur un peu d’espoir. Par contre, si le Drakkar continue à accumuler les défaites au cours des semaines à venir, cela pourrait devenir vraiment très difficile de se sortir du dernier rang…

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