Il y a quelques jours, le défenseur Vincent Deschênes a signifié à l’organisation qu’il quittait le hockey junior majeur, souhaitant pouvoir se consacrer davantage à ses études. Il demeurera tout de même affilié au Drakkar, ouvrant peut-être la porte à un retour dans le circuit dans l’avenir.
Aspirant à être admis en médecine à la sortie du CÉGEP, ses résultats scolaires actuels rendaient ce rêve difficile à atteindre, malgré qu’il est un excellent étudiant. Pour être admis dans un programme très contingenté, il faut avoir une Cote R très élevée, ce qu’il ne parvenait pas à atteindre dans le moment.
Ainsi, étant en plus incertain du rôle qu’il obtiendrait dans la formation cette saison, il a décidé de quitter l’équipe. Dès l’automne, il intégrera les rangs du Collège Laflèche dans le hockey collégial, en compagnie de son frère jumeau, Olivier.
Ce dernier aurait d’ailleurs été un peu un élément déclencheur dans le départ de son frère. Appartenant aux Remparts de Québec, Olivier avait également choisi de quitter leur camp d’entraînement. Ne pouvant aspirer qu’à un poste de réserviste, puisque les Remparts ont encore une très bonne équipe et n’ayant presque pas joué au cours des deux dernières saisons, il avait préféré le chemin du hockey collégial, lui permettant de concentrer pleinement à ses études et à avoir beaucoup de temps de jeu. Au bout du compte, Vincent aura pris la même décision.
C’est un départ malheureux pour l’organisation du Drakkar, bien qu’il soit compréhensible. Quand on connait un peu le profil du jeune homme, on pourrait dire qu’il est davantage un étudiant qui joue au hockey qu’un hockeyeur qui va à l’école. Deschênes était un joueur très apprécié dans l’organisation et il n’a que de bons mots pour toute l’expérience qu’il a vécu à Baie-Comeau, qu’il s’agisse de l’école, de l’organisation ou de la ville.
Tout ceci démontre à quel point c’est beaucoup plus compliqué qu’on pense d’attirer et de garder des joueurs dans la LHJMQ. Il y a tellement de facteurs à prendre en compte, des facteurs auxquels le commun des mortels ne penseraient même pas. Le plus triste, c’est que le Drakkar perd un joueur qui était apprécié de l’organisation et qui appréciait l’organisation en retour. C’est le genre de jeune homme qui cadre parfaitement dans les valeurs prônées par le Drakkar de Baie-Comeau, autant scolaires que personnelles.
C’est tellement difficile d’attirer des joueurs à Baie-Comeau et de les garder. Perdre des joueurs avec qui ça ne fonctionne pas, c’est une chose. Perdre des joueurs avec qui ça fonctionne, c’est pas mal plus difficile.
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